PAR MARJOLAINE TREMBLAY-PARADIS
Ce qui nous réveille
Se tenir,
Cocon sur la tête
Nos jambes titubent
Avancent
S’enlacent sans rester
(Pour) naitre chaque fois que la terre couvre le soi
Iel nous regarde dormir la suite
Iel se demande qui nous sommes
Iel s’effraie – qu’est-ce (?)
Iel, ou la police s’arrête – dois-je l’arrêter (?)
Iel admire
Ce qui ose coexister
Dans l’étrangeté du corps inconnu
Le silence de nos gorges
Nous
Chaque je,
Marchons,
Les yeux sans réponses
Peut-être nous verras-tu vêtus du soleil
Quand l’identité se trouve
Sous chaque brin
Comme dans le noir
Photo : œuvre Les cocons de Guillaume Brisson-Darveau, image de Marjolaine Tremblay-Paradis