Isabelle Gauvin

Trois-Rivières, Québec, Canada

Présentée à la Galerie d’art du Parc
864, rue des Ursulines, Trois-Rivières - N46 20.587 W72 32.290

S’emmieuter le dedans

Les facteurs qui interfèrent dans l’éventuel accomplissement d’un monde meilleur ont pris forme à travers différentes installations qui meublent l’espace d’exposition. Trois facteurs influençant le développement d’un monde meilleur ont été relevés : l’état psychique dans lequel on se trouve, d’où l’on vient et ce qui nous fait peur.

L’ombre ou la lumière ? est une petite animation projetée qui illustre l’influence de notre état psychique sur notre vie. Or, notre état, à savoir si nous sommes dans un état mental plus « ombrageux » ou « lumineux », interfère sur notre perception négative ou positive de la vie.

Le deuxième facteur d’influence est notre provenance. La famille ou le nid qui nous a vu grandir a participé à l’image d’un monde idéal pour nous, comme l’illustre l’installation Maison mère constituée d’une maisonnette dans laquelle le spectateur peut s'y glisser et apprécier des images d’enfance kaléidoscopiques.

Enfin, le troisième facteur d’influence relevé est celui de la peur. L’œuvre Casque illustre à quel point la peur peut interférer dans nos actions et notre épanouissement personnel.

L’installation propose une protection complète pour affronter le monde. Plus loin, dans un petit espace confiné de la salle d’exposition, le spectateur peut découvrir les artéfacts de cette manœuvre, puis, dans la dernière salle, un court métrage animé de la Barnique Mobile en action.

Photo : Christiane Simoneau

Photo : Christiane Simoneau

Photo : Lise Barbeau


Photo : Lise Barbeau

Photo : Lise Barbeau

Photo : Lise Barbeau

Dans votre parcours artistique, quelle perspective vous relie à la thématique Le Meilleur des mondes?

Ce qui a le plus retenu mon attention dans Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, c’est sa proposition d’une vie sans souffrance. L’interaction développée avec l’humain dans mon processus de création au fil des années m’a amené à le considérer comme une matière première, un matériau vivant. Je tente de lui faire vivre une introspection. L’art devient alors expérience. J’utilise des éléments mobiles, que ce soit le Cabinet de l’Optométriste factice ou les Barniques. C’est donc l’œuvre qui va vers le spectateur. Chaque rencontre pose la question : comment façonner le monde pour qu’il soit meilleur ?

Biographie

Isabelle Gauvin est née en 1977 et a grandi en Mauricie, au Québec, où elle y réalise ses études en arts plastiques. À l’international et au national, l’artiste est reconnue pour ses projets qui, par une interaction avec le public, recensent des données loufoques puisées à la source de préoccupations existentielles; Qu’est-ce que le bonheur ? Quelle est votre vision du monde ?

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